1. gladys-lemire le 04-09-2024 à 14:29:16 (site)
poéme
A toute autre saison je préfère l’automne ;
Et je préfère aux chants des arbres pleins de nids
La lamentation confuse et monotone
Que rend la harpe d’or des grands chênes jaunis.
Je préfère aux gazons semés de pâquerettes
Où la source égrenait son collier d’argent vif,
La clairière déserte où, tristes et discrètes,
Les feuilles mortes font leur bruit doux et plaintif.
Plus de moissons aux champs, ni de foin aux vallées ;
Mais le seigle futur rit sur les bruns sillons,
Et le saule penchant ses branches désolées
Sert de perchoir nocturne aux frileux oisillons.
Et, depuis le ruisseau que recouvrent les aulnes
Jusqu’aux sommets où, seuls, les ajoncs ont des fleurs,
Les feuillages divers qui s’étagent par zones
Doublent le chant des bruits de l’hymne des couleurs.
Et les pommiers sont beaux, courbés sous leurs fruits roses,
Et beaux les ceps sanglants marbrés de raisins noirs ;
Mais plus beaux s’écroulant sous leurs langues décloses,
Les châtaigniers vêtus de la pourpre des soirs.
Ici c’est un grand feu de fougère flétrie
D’où monte dans le ciel la fumée aux flots bleus,
Et, comme elle, la vague et lente rêverie
Du pâtre regardant l’horizon nébuleux.
Plus loin un laboureur, sur la lande muette,
S’appuie à la charrue, et le soleil couchant
Détache sur fond d’or la fière silhouette
Du bouvier et des boeufs arrêtés en plein champ.
L’on se croirait devant un vitrail grandiose
Où quelque artiste ancien, saintement inspiré,
Aurait représenté dans une apothéose
Le serf et l’attelage et l’araire sacré
2. gladys-lemire le 04-09-2024 à 14:35:09 (site)
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I prefer autumn to any other season;
And I prefer to the songs of trees full of nests
The confused and monotonous lamentation
That the golden harp of the great yellowed oaks renders.
I prefer to the lawns sown with daisies
Where the spring was spreading its necklace of bright silver,
The deserted clearing where, sad and discreet,
The dead leaves make their soft and plaintive noise.
No more harvests in the fields, nor hay in the valleys;
But the future rye laughs on the brown furrows,
And the willow leaning its desolate branches
Serves as a night perch for the chilly fledglings.
And, from the stream covered by the alders
To the summits where, alone, the gorse has flowers,
The diverse foliage that is layered by zones
Double the song of the noises of the hymn of colors.
And the apple trees are beautiful, bent under their pink fruits,
And beautiful the bloody vines marbled with black grapes;
But more beautiful collapsing under their unfolded tongues,
The chestnut trees dressed in the purple of evenings.
Here is a great fire of withered fern
From which the smoke rises into the sky with blue waves,
And, like it, the vague and slow reverie
Of the shepherd looking at the nebulous horizon.
Further away a ploughman, on the silent moor,
Leans on the plough, and the setting sun
Detaches against a golden background the proud silhouette
Of the cowherd and the oxen stopped in the open field.
One would think oneself before a grandiose stained glass window
Where some ancient artist, saintly inspired,
Would have represented in an apotheosis
The serf and the harness and the sacred plough
3. BernardNowman le 04-09-2024 à 14:37:40 (site)
magnifique article et joli poéme mon amour (l)
je t'aimeeeeeeeeee (l) ma ptite femme d'amour always (l) à moi
1. gladys-lemire le 01-09-2024 à 14:43:02 (site)
poéme
The blue ball dies, buries itself or wrinkles
What does it matter! says the night, tomorrow will be much better
but the flame is lost when the smoke empties
the kingdom of the wealthy is not so bold
There reigns an atmosphere with deleterious weapons
that souls assail by thirst or appetite
without even worrying about their close congeners
heads soften and each eye folds
We are the children of the belly of the earth
in its active silences lessons arise
but we do not listen, too busy making
value our filth sown in profusion
The ground is hot
Continuous speed
What angel with dead wings would have defended us?
The ground is poor, men are rich
their greedy steps make the floor tremble
which buries itself…and makes the sea rise
2. bernardnowman le 01-09-2024 à 14:55:35 (site)
magnifique article et poéme mon amour (l)
je t'aimeeeeeeeeeee (l) ma ptite femme d'amour always (l) à moi
3. gladys-lemire le 01-09-2024 à 20:38:21 (site)
love you mon ti nhomme damour to me(l)
ya joli imags
1. gladys-lemire le 31-08-2024 à 13:39:56 (site)
poeme
Pour que le sang joyeux dompte l’esprit morose,
Il faut, tout parfumé du sel des goëmons,
Que le souffle atlantique emplisse tes poumons ;
Arvor t’offre ses caps que la mer blanche arrose.
L’ajonc fleurit et la bruyère est déjà rose.
La terre des vieux clans, des nains et des démons,
Ami, te garde encor, sur le granit des monts,
L’homme immobile auprès de l’immuable chose.
Viens. Partout tu verras, par les landes d’Arèz,
Monter vers le ciel morne, infrangible cyprès,
Le menhir sous lequel gît la cendre du Brave ;
Et l’Océan, qui roule en un lit d’algues d’or
Is la voluptueuse et la grande Occismor,
Bercera ton cour triste à son murmure grave.
2. gladys-lemire le 31-08-2024 à 13:41:37 (site)
jtaime mon ti nhomme damour to me
joli article
3. bernardnowman le 31-08-2024 à 14:16:15 (site)
magnifique article et poéme mon amour (l)
je t'aimeeeeeeeee (l) ma ptite femme d'amour always (l) à moi
1. gladys-lemire le 29-08-2024 à 11:58:43 (site)
poeme
Passer ses jours à désirer,
Sans trop savoir ce qu’on désire ;
Au même instant rire et pleurer,
Sans raison de pleurer et sans raison de rire ;
Redouter le matin et le soir souhaiter
D’avoir toujours droit de se plaindre ;
Craindre quand on doit se flatter,
Et se flatter quand on doit craindre ;
Adorer, haïr son tourment ;
À la fois s’effrayer, se jouer des entraves ;
Glisser légèrement sur les affaires graves,
Pour traiter un rien gravement ;
Se montrer tour à tour dissimulé, sincère,
Timide, audacieux, crédule, méfiant ;
Trembler, en tout sacrifiant,
De n’en point encore assez faire ;
Soupçonner les amis qu’on devrait estimer ;
Être le jour, la nuit, en guerre avec soi-même ;
Voilà ce qu’on se plaint de sentir quand on aime,
Et de ne plus sentir quand on cesse d’aimer.
2. gladys-lemire le 29-08-2024 à 12:00:25 (site)
jtaime mon ti nhomme damour to me
me life mon always
3. bernardnowman le 29-08-2024 à 12:04:16 (site)
magnifique article et poeme mon amour (l)
c joliii
je t'aimeeeeeeeeeee (l) my always d'amour (l) à moi
Commentaires
1. gladys-lemire le 05-09-2024 à 14:37:45 (site)
poéme
Comme aux âges naïfs, je t’ai donné mon coeur,
Ainsi qu’une ample fleur,
Qui s’ouvre pure et belle aux heures de rosée ;
Entre ses plis mouillés ma bouche s’est posée.
La fleur, je la cueillis avec des doigts de flamme,
Ne lui dis rien : car tous les mots sont hasardeux
C’est à travers les yeux que l’âme écoute une âme.
La fleur qui est mon coeur et mon aveu,
Tout simplement, à tes lèvres confie
Qu’elle est loyale et claire et bonne, et qu’on se fie
Au vierge amour, comme un enfant se fie à Dieu.
Laissons l’esprit fleurir sur les collines
En de capricieux chemins de vanité,
Et faisons simple accueil à la sincérité
Qui tient nos deux coeurs vrais en ses mains cristallines
Et rien n’est beau comme une confession d’âmes
L’un à l’autre, le soir, lorsque la flamme
Des incomparables diamants
Brûle comme autant d’yeux
Silencieux
Le silence des firmaments.
2. gladys-lemire le 05-09-2024 à 14:39:19 (site)
cé joli mon ti nhomme damour to me (l)
3. BernardNowman le 05-09-2024 à 14:42:58 (site)
ouiii mon amour (l) c magnifique et le poéme ossi
je t'aimeeeeeeeee (l) ma chouchounette d'amour (l) à moi