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Titre du blog :
nature
Auteur :
BernardNowman
Date de création :
09-06-2024
posté le 04-09-2024 à 14:26:47
AUTOMNE
Commentaires
BernardNowman
le 04-09-2024 à 14:37:40
magnifique article et joli poéme mon amour (l)
je t'aimeeeeeeeeee (l) ma ptite femme d'amour always (l) à moi
gladys-lemire
le 04-09-2024 à 14:35:09
1 522 / 5 000
I prefer autumn to any other season;
And I prefer to the songs of trees full of nests
The confused and monotonous lamentation
That the golden harp of the great yellowed oaks renders.
I prefer to the lawns sown with daisies
Where the spring was spreading its necklace of bright silver,
The deserted clearing where, sad and discreet,
The dead leaves make their soft and plaintive noise.
No more harvests in the fields, nor hay in the valleys;
But the future rye laughs on the brown furrows,
And the willow leaning its desolate branches
Serves as a night perch for the chilly fledglings.
And, from the stream covered by the alders
To the summits where, alone, the gorse has flowers,
The diverse foliage that is layered by zones
Double the song of the noises of the hymn of colors.
And the apple trees are beautiful, bent under their pink fruits,
And beautiful the bloody vines marbled with black grapes;
But more beautiful collapsing under their unfolded tongues,
The chestnut trees dressed in the purple of evenings.
Here is a great fire of withered fern
From which the smoke rises into the sky with blue waves,
And, like it, the vague and slow reverie
Of the shepherd looking at the nebulous horizon.
Further away a ploughman, on the silent moor,
Leans on the plough, and the setting sun
Detaches against a golden background the proud silhouette
Of the cowherd and the oxen stopped in the open field.
One would think oneself before a grandiose stained glass window
Where some ancient artist, saintly inspired,
Would have represented in an apotheosis
The serf and the harness and the sacred plough
gladys-lemire
le 04-09-2024 à 14:29:16
poéme
A toute autre saison je préfère l’automne ;
Et je préfère aux chants des arbres pleins de nids
La lamentation confuse et monotone
Que rend la harpe d’or des grands chênes jaunis.
Je préfère aux gazons semés de pâquerettes
Où la source égrenait son collier d’argent vif,
La clairière déserte où, tristes et discrètes,
Les feuilles mortes font leur bruit doux et plaintif.
Plus de moissons aux champs, ni de foin aux vallées ;
Mais le seigle futur rit sur les bruns sillons,
Et le saule penchant ses branches désolées
Sert de perchoir nocturne aux frileux oisillons.
Et, depuis le ruisseau que recouvrent les aulnes
Jusqu’aux sommets où, seuls, les ajoncs ont des fleurs,
Les feuillages divers qui s’étagent par zones
Doublent le chant des bruits de l’hymne des couleurs.
Et les pommiers sont beaux, courbés sous leurs fruits roses,
Et beaux les ceps sanglants marbrés de raisins noirs ;
Mais plus beaux s’écroulant sous leurs langues décloses,
Les châtaigniers vêtus de la pourpre des soirs.
Ici c’est un grand feu de fougère flétrie
D’où monte dans le ciel la fumée aux flots bleus,
Et, comme elle, la vague et lente rêverie
Du pâtre regardant l’horizon nébuleux.
Plus loin un laboureur, sur la lande muette,
S’appuie à la charrue, et le soleil couchant
Détache sur fond d’or la fière silhouette
Du bouvier et des boeufs arrêtés en plein champ.
L’on se croirait devant un vitrail grandiose
Où quelque artiste ancien, saintement inspiré,
Aurait représenté dans une apothéose
Le serf et l’attelage et l’araire sacré
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Commentaires
magnifique article et joli poéme mon amour (l)
je t'aimeeeeeeeeee (l) ma ptite femme d'amour always (l) à moi
1 522 / 5 000
I prefer autumn to any other season;
And I prefer to the songs of trees full of nests
The confused and monotonous lamentation
That the golden harp of the great yellowed oaks renders.
I prefer to the lawns sown with daisies
Where the spring was spreading its necklace of bright silver,
The deserted clearing where, sad and discreet,
The dead leaves make their soft and plaintive noise.
No more harvests in the fields, nor hay in the valleys;
But the future rye laughs on the brown furrows,
And the willow leaning its desolate branches
Serves as a night perch for the chilly fledglings.
And, from the stream covered by the alders
To the summits where, alone, the gorse has flowers,
The diverse foliage that is layered by zones
Double the song of the noises of the hymn of colors.
And the apple trees are beautiful, bent under their pink fruits,
And beautiful the bloody vines marbled with black grapes;
But more beautiful collapsing under their unfolded tongues,
The chestnut trees dressed in the purple of evenings.
Here is a great fire of withered fern
From which the smoke rises into the sky with blue waves,
And, like it, the vague and slow reverie
Of the shepherd looking at the nebulous horizon.
Further away a ploughman, on the silent moor,
Leans on the plough, and the setting sun
Detaches against a golden background the proud silhouette
Of the cowherd and the oxen stopped in the open field.
One would think oneself before a grandiose stained glass window
Where some ancient artist, saintly inspired,
Would have represented in an apotheosis
The serf and the harness and the sacred plough
poéme
A toute autre saison je préfère l’automne ;
Et je préfère aux chants des arbres pleins de nids
La lamentation confuse et monotone
Que rend la harpe d’or des grands chênes jaunis.
Je préfère aux gazons semés de pâquerettes
Où la source égrenait son collier d’argent vif,
La clairière déserte où, tristes et discrètes,
Les feuilles mortes font leur bruit doux et plaintif.
Plus de moissons aux champs, ni de foin aux vallées ;
Mais le seigle futur rit sur les bruns sillons,
Et le saule penchant ses branches désolées
Sert de perchoir nocturne aux frileux oisillons.
Et, depuis le ruisseau que recouvrent les aulnes
Jusqu’aux sommets où, seuls, les ajoncs ont des fleurs,
Les feuillages divers qui s’étagent par zones
Doublent le chant des bruits de l’hymne des couleurs.
Et les pommiers sont beaux, courbés sous leurs fruits roses,
Et beaux les ceps sanglants marbrés de raisins noirs ;
Mais plus beaux s’écroulant sous leurs langues décloses,
Les châtaigniers vêtus de la pourpre des soirs.
Ici c’est un grand feu de fougère flétrie
D’où monte dans le ciel la fumée aux flots bleus,
Et, comme elle, la vague et lente rêverie
Du pâtre regardant l’horizon nébuleux.
Plus loin un laboureur, sur la lande muette,
S’appuie à la charrue, et le soleil couchant
Détache sur fond d’or la fière silhouette
Du bouvier et des boeufs arrêtés en plein champ.
L’on se croirait devant un vitrail grandiose
Où quelque artiste ancien, saintement inspiré,
Aurait représenté dans une apothéose
Le serf et l’attelage et l’araire sacré