Titre du blog : nature Auteur : BernardNowman Date de création : 09-06-2024
posté le 26-11-2024 à 15:56:44
GOTIK ROMANTIK
Commentaires
Aranwele 26-11-2024 à 21:23:32 Belle declaration d' amour.
bernardnowmanle 26-11-2024 à 16:28:26 magnifique article mon amour (l) et il est jolii le poeme
je t'aimeeeee (l) ma ptite femme d'amour always (l) à moi
gladys-lemirele 26-11-2024 à 15:59:48 poeme
J'allais solitaire, ainsi qu'un nuage Qui plane au dessus des vaux et des monts. Quand soudain, je vis, en foule, Des jonquilles d'or, une légion, A côté du lac, sous les branches grises, Flottant et dansant, gaiement à la brise.
Serrées comme sont au ciel les étoiles Qu'on voit scintiller sur la voie lactée, Elles s'étendaient, sans un intervalle, Le long du rivage, au creux d'une baie. J'en vis d'un coup d’œil des milliers, je pense, Agitant la tête, en leur folle danse.
Les vagues dansaient pleines d'étincelles Mais elles dansaient plus allègrement. Pouvais-je rester, poète, auprès d'elles, Sans être gagé par leur enjouement ? L’œil fixe, ébloui, je ne songeais guère Au riche présent qui m'était offert.
Car si je repose, absent ou songeur, Souvent leur vision, Ô béatitude ! Vient illuminer l’œil intérieur Qui fait le bonheur de la solitude. Et mon cœur alors, débordant, pétille De plaisir, et danse avec les jonquilles.
Commentaires
Belle declaration d' amour.
magnifique article mon amour (l) et il est jolii le poeme
je t'aimeeeee (l) ma ptite femme d'amour always (l) à moi
poeme
J'allais solitaire, ainsi qu'un nuage Qui plane au dessus des vaux et des monts. Quand soudain, je vis, en foule, Des jonquilles d'or, une légion, A côté du lac, sous les branches grises, Flottant et dansant, gaiement à la brise.
Serrées comme sont au ciel les étoiles Qu'on voit scintiller sur la voie lactée, Elles s'étendaient, sans un intervalle, Le long du rivage, au creux d'une baie. J'en vis d'un coup d’œil des milliers, je pense, Agitant la tête, en leur folle danse.
Les vagues dansaient pleines d'étincelles Mais elles dansaient plus allègrement. Pouvais-je rester, poète, auprès d'elles, Sans être gagé par leur enjouement ? L’œil fixe, ébloui, je ne songeais guère Au riche présent qui m'était offert.
Car si je repose, absent ou songeur, Souvent leur vision, Ô béatitude ! Vient illuminer l’œil intérieur Qui fait le bonheur de la solitude. Et mon cœur alors, débordant, pétille De plaisir, et danse avec les jonquilles.