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Titre du blog :
nature
Auteur :
BernardNowman
Date de création :
09-06-2024
posté le 02-08-2024 à 13:19:46
FLOWERS
Commentaires
gladys-lemire
le 02-08-2024 à 14:18:02
merci mon gros namour to me jtaime(l)
BernardNowman
le 02-08-2024 à 13:53:45
magnifique article et poeme mon amour (l)
je t'aimeeeeeeeeeee (l) ma ptite femme d'amour (l) à moi
gladys-lemire
le 02-08-2024 à 13:39:35
poème
Quand, assise le soir au bord de ta fenêtre,
Devant un coin du ciel qui brille entre les toits,
L’aiguille matinale a fatigué tes doigts,
Et que ton front comprime une âme qui veut naître.
Ta main laisse échapper le lin brodé de fleurs
Qui doit parer le front d’heureuses fiancées,
Et, de peur de tacher ses teintes nuancées,
Tes beaux yeux retiennent leurs pleurs.
Sur les murs blancs et nus de ton modeste asile,
Pauvre enfant, d’un coup d’œil tout ton destin se lit :
Un crucifix de bois au-dessus de ton lit,
Un réséda jauni dans un vase d’argile,
Sous tes pieds délicats la terre en froids carreaux,
Et, près du pain du jour que la balance pèse,
Pour ton festin du soir le raisin ou la fraise
Que partagent tes passereaux !
Tes mains sur tes genoux un moment se délassent :
Puis tu vas t’accouder sur le fer du balcon
Où le pampre grimpant, le lierre au noir flocon,
A tes cheveux épars, amoureux, s’entrelacent ;
Tu verses l’eau de source à ton pâle rosier,
Tu gazouilles son air à ton oiseau fidèle
Qui becqueté ta lèvre en palpitant de l’aile
A travers les barreaux d’osier.
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merci mon gros namour to me jtaime(l)
magnifique article et poeme mon amour (l)
je t'aimeeeeeeeeeee (l) ma ptite femme d'amour (l) à moi
poème
Quand, assise le soir au bord de ta fenêtre,
Devant un coin du ciel qui brille entre les toits,
L’aiguille matinale a fatigué tes doigts,
Et que ton front comprime une âme qui veut naître.
Ta main laisse échapper le lin brodé de fleurs
Qui doit parer le front d’heureuses fiancées,
Et, de peur de tacher ses teintes nuancées,
Tes beaux yeux retiennent leurs pleurs.
Sur les murs blancs et nus de ton modeste asile,
Pauvre enfant, d’un coup d’œil tout ton destin se lit :
Un crucifix de bois au-dessus de ton lit,
Un réséda jauni dans un vase d’argile,
Sous tes pieds délicats la terre en froids carreaux,
Et, près du pain du jour que la balance pèse,
Pour ton festin du soir le raisin ou la fraise
Que partagent tes passereaux !
Tes mains sur tes genoux un moment se délassent :
Puis tu vas t’accouder sur le fer du balcon
Où le pampre grimpant, le lierre au noir flocon,
A tes cheveux épars, amoureux, s’entrelacent ;
Tu verses l’eau de source à ton pâle rosier,
Tu gazouilles son air à ton oiseau fidèle
Qui becqueté ta lèvre en palpitant de l’aile
A travers les barreaux d’osier.